La course à pied est le sport le plus facile au monde même s’il implique plusieurs sacrifices comme l’énergie ou l’endurance. Si vous vous appliquez, vous y trouverez du plaisir et vous pourrez même en faire une passion. Mais pour pouvoir avancer, il faut savoir à quel rythme vous progressez.
Le principe de la progression en course à pied
La course à pied exige plusieurs exercices en continu et dans le rouge. Vous devriez vous donner à fond pour pouvoir atteindre vos objectifs, surtout si vous souhaitez battre les records. Votre plan d’entraînement doit aussi être défini en conséquence. En effet, le concept même de progressivité implique trois choses :
- Les entraînements doivent être de plus en plus intenses ;
- Le volume de travail doit augmenter sans arrêt ;
- La durée de training doit sans cesse être augmentée ;
- La motivation doit être sans faille.
Chaque niveau se gagne. Vous devriez également augmenter le rythme progressivement, c’est-à-dire doucement. Tant que votre corps ne s’est pas encore adapté aux exercices actuels, il est impossible de passer à l’autre étape. Voilà pourquoi il faut y mettre du cœur puisque votre corps seul ne tiendra pas. L’idée est simple, on commence doucement et on s’arrête plus. On augmente l’intensité, le volume et le temps d’entraînement au fil des années.
Le calcul de la marge de progression
En progressant, on peut mesurer ses capacités physiques et gagner davantage en motivation. Pour savoir à quel point vous progressez, il faut calculer la marge de progression. Vous pouvez acheter une montre de running pour le savoir. Ce type de gadget permet d’obtenir des chiffres précis concernant votre état de santé d’abord. Il indique plusieurs paramètres physiques, dont le rythme cardiaque et le rythme respiratoire. Il informe également sur votre progression personnelle.
Vous pouvez ainsi utiliser les chiffres sur une montre de running et les analyser afin de déterminer votre marge de progression. À noter que les résultats ne sont pas corrects tant que vous ne respectez pas un agenda de course bien précis. Cela est d’autant plus valable si vous êtes encore un débutant. Ils permettent néanmoins de se situer après quelques années, et donc ils restent utiles. Vous pouvez les comparer avec vos résultats d’ici 5 à 10 ans.
Prendre son temps
Si la marge de progression ne peut être définie qu’après au moins 5 ans, comment se passe le changement de rythme ? Les spécialistes parlent d’une sortie supplémentaire à l’année. Ainsi, votre rythme de travail ne change qu’après la première année. Il en est de même pour l’intensité et la durée. Vous ne pouvez pas le faire en un mois.
La marge de progression à suivre est donc celle qui permet au corps de s’adapter petit à petit. En d’autres termes, si vous courez 3 fois pas par semaine et faites 30 km par semaine, l’année prochaine, vous pourrez faire 40 km 4 fois par semaine. Nul besoin de sauter les échelons, il faut être endurant et progresser lentement, mais sûrement. Cela vous permettra aussi d’apprécier encore davantage cette activité.